mardi 1 juillet 2008

Sur les routes du Costa Rica

Ah suis déçue, définitivement déçue : vous savez tous, depuis le temps que vous me lisez, et particulièrement ceux qui sont là depuis le Vietnam, qu’une de mes grandes passions en voyage consiste à raconter mes trajets dans des bus tout pourris avec des chauffeurs soit drogués soit fous… Et bien cette fois-ci, c’est loupé, le Costa Rica ne présente aucun intérêt niveau transport en commun, tout roule et c’est le cas de le dire, et en plus, je m’embourgeoise vu que j’ai pris l’avion pour venir. Trêve de plaisanterie, que je me justifie, l’avion n’était vraiment pas tellement plus cher que le bus alors on a craquées, mais du coup, je n’ai pas de passage de frontière collector à vous raconter ! Ceux qui n’étaient pas avec moi en 2006, allez chercher sur ce lien, au mois d’Avril, l’arrivée au Laos, ou bien en Juin-Juillet le passage du Cambodge à la Thaïlande… Sans plus de commentaire ! http://aurelietryo.blogspot.com

En plus, avec Laure, on se débrouille maintenant tellement bien en Espagnol qu’on a pris uniquement des bus locaux pour faire tous les trajets de Notre-maison-à-Suchitoto à La-maison-des-choupinets-du-Costa-Rica à San José. Et l’accès d’un centre ville à un aéroport n’est pas toujours chose aisée ! Si Pauline nous prenait pour des folles quand elle nous a tant bien que mal expliqué le chemin du centre ville à chez elle (obligé vu notre refus catégorique de payer un tacos !), on a été très agréablement surprises dès notre arrivée à San José : contrairement à San Salvador, la ville est… ordonnée, que je m’explique : des trottoirs pour marcher, c’est pas mal et l’absence de vendeurs de CD/DVD piratés partout qui squattent les trottoirs justement, et qui balancent du reggaeton a fond , c’est bien ! Si vous ne connaissez pas ce genre musical, vous ne perdez rien, mais je vous invite quand même à faire une petite recherche google, c’est instructif en matière de clip musical on-ne-peut-plus dégradant pour l’image de la Femme…

Voilà, San José, ses trottoirs, ses églises, son théâtre, ses parcs, ses bus de compet’, sa nouvelle monnaie avec plein de piécettes super lourdes dans le porte monnaie, et ses vachettes de la Cow Parade pour nous accueillir (nouvelle recherche internet oblige si vous ne connaissez pas la Cow Parade, honte sur vous, ce sont des vaches qui traversent le monde avec des peintures sur le dos, et non Garichou, elles ne subissent pas de chocs thermiques entre San José et Saint Petersburg puisque ce sont des vaches de plâtre grandeur nature…

Notre première préoccupation donc, en posant le pied sur le sol tico, arriver chez Pauline et Kiké qui eux, sont déjà partis pour le Volcan Arenal avec Garichou et Juanito. On débarque dans leur quartier, dans la fraicheur de l’après-midi pour poser nos affaires, faire connaissance avec le colloc’ et repartir aussitôt direction un mall pas très loin puisque Laure voulait en profiter pour se faire épiler : la bonne blague ! En effet, Pauline, lui a pris RDV la veille, sans toutefois préciser le nom du salon et l’endroit où il se trouve : voilà, dans un mall immense de trois étages avec je ne sais combien de salons potentiels, on n’a pas eu le temps de trouver le bon pour l’heure prévue, on a quand même cherché une heure sans succès. Le temps de se rendre compte que l’influence des Etats-Unis sur le pays n’est pas une légende… En bref, rien de transcendant…


Voilà, on n’avait pour le lendemain pas grand-chose à faire, seulement prendre un bus a 6h15 direct pour l’Arenal ; et grâce à mon cerveau de moineau, on a quand même réussi à la rater ! Du coup, nous nous sommes retrouvées dans un bus non direct, qui partait une heure plus tard, et l’envie pressante de ne plus trop tarder pour serrer dans nos bras les autres choupinets d’Amérique Centrale. Le trajet en bus nous laissera un aperçu de pays en paix : des montagnes, de la verdure d’un vert qui surpasserait presque les rizières de l’Asie, de grandes maisons espacées, souvent aux couleurs vives et qui ont des vues magnifiques sur les vallées qui se succèdent et les plantations de café… Je me demande qui vit dans ces très nombreuses maisons, si ce sont des maisons secondaires (ce qui ne parait pas) ou si ce sont les agriculteurs qui vivent ici. Auquel cas, quelle différence avec les Campecinos du Salvador ! La végétation est luxuriante, et elle ne porte pas la trace de ces pays marqués par la guerre : pas de déforestation, pas de largage d’agents chimiques pour mener un combat qui détruit les hommes et la nature, pas de déchets solides partout (l’explication est simple : une poubelle dans le bus ! mais pourquoi ce comportement semble-t-il si inconcevable au Salvador ?)


La première impression est donc reposante, fraîche, et douce. C’était un peu avant de découvrir que quand on n’a que peu de temps au Costa Rica, on se retrouve vite face à une horde de touristes, pour la plupart américains, ce dont j’ai horreur… J’ai donc pris conscience de la chance qu’on avait d’être au Salvador qui ne se trouve pas vraiment dans cette situation…


La suite fut-elle un échec ou une réussite ? je maintiens le suspense…

La bise

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Coucou miss !

Oh ! Tu oses dire du mal du raggaeton ? C'est pourtant un genre musical formidable !
Grosses bises ma grande !
Je t'écris bientôt un vrai message...
Biz

Tibo

Unknown a dit…

Eh ! (c'est du finnois !)

Ton cerveau de moineau (n'as-tu pas osé écrire "de blonde"?) t'accompagne, et restel'un des traits communs de tes aventures universelles, même si le cadre diffère !

Je vote personnellement pour une suite de vacances excitantes dans un "pays en paix", comme tu aimes à le rappeler ! Que d'engagements de ta part : contre les agents chimiques, pour le développement durable, contre la déforestation, contre la guerre, contre le raggaeton! On ne t'a jamais connu aussi engagée !

Et puis la Cow parade, c'est un peu la suite des vaches sacrées Indiennes, non?

Anonyme a dit…

ben alors trouver un Body Minut' là bas les filles, fallait le faire! n'importe nawak: du miel et des plumes de poussins roses et je te fais un maillot moi!Foi de LuLu

Pon brève de Traisanteries!

Oui je connais le reggeaton moi, et oui, c'est dégradant pour la femme, c'est homophobe et pousse au crime (trompe ta meuf, c'est trop bien!) rhala...

Bisoux
LuLu

Unknown a dit…

Est-ce qu'on peut vraiment considérer l'adultère comme un "crime", sans tomber dans des schémas d'organisation et de morale largement inadaptés, à mon sens, à notre Monde ?!

La question est posée...

A la découverte du nouveau monde a dit…

Moi, personelement, Si je peux choisir entre habiter dans un pays joli et calm où je peux marcher dans les rues, mais avec des touristes ou dans un pays fortement dangereux sans tourists... Je me décide pour le Costa Rica!!!
Justement on est allé aux lieux plus touristiques avec vous et en plus pendant les vacances des gringos...
I love CR
Felicitations pour le blog
Bisous
Kike

A la découverte du nouveau monde a dit…

Apres connaitre le Panama:
Je veux un pays avec culture, relativement sur et joli!!!
Au costa Rica il manque des trucs culturels. Son histoire n'est pas top. ? c'est bien pour la nature et les plages